Clic !

Il a tapé l'URL, validé, la connexion s'établit lentement. De l'autre côté de l'écran les cuisses s'ouvrent, s'écartent, ouvrent le chemin vers un monde saisissant. Une vulve offerte s'esquisse brièvement puis plus rien. Comme un silence l'écran devient tout noir. Il vient de pénétrer dans un monde encore inconnu, aspiré par le fond il n'ose reculer, il n'en a plus envie de toute façon. Non, il veut, il doit y aller, c'est plus fort que lui. Ca sent la femme, il en respire déjà les envies, les gémissements, les odeurs de plaisir ; il la veut, il veut la prendre, il a cette terrible sensation que même un effleurement lui suffirait. Yeux grand ouverts sur l'obscurité, il commence à cheminer.

Sexcapades

Et puis elle ouvre les yeux

A la mille et deuxième nuit

Elle a éteint sa chatte folle

Divine masturbation

Entre les vignes

Une effrontée

A la voir comme ça...

 

 

 

 

 

...Et puis elle ouvre les yeux.
Des visages partout autour d'elle qu'elle aperçoit par-delà le pare-brise, des torses, des boucles de ceinturons tantôt fermées, tantôt à demi-ouvertes. Des ombres silencieuses et anonymes.
Par la vitre de la portière, juste au-dessus de son visage, elle distingue un jean entrouvert. Sans trop savoir pourquoi elle se met à compter intérieurement les boutons de fer blanc, sans même voir le membre qui y palpite. Elle a l'impression de vivre un mauvais rêve ou de jouer dans un polar de bas-étage. Panique. Son coeur soulève sa poitrine à un rythme effréné. Elle détourne la tête comme pour s'échapper.
De l'autre côté un liquide blanchâtre vient de s'écraser sur la vitre dans le même bruit mou et sourd que les insectes surpris en plein vol par un capot de voiture. Elle regarde surprise le dessin que trace lentement cette coulée de semence puis ferme les yeux. C'est sûr, elle va se réveiller !
Par une fenêtre entrouverte une voix eraillée la fait sursauter. "La jupe ! Soulève lui la jupe !"

Les voyeurs attendent les voyageurs...

14 août 2002

 

Up !

 

 

 

 

 

 

 

A la mille et deuxième nuit la chambre était vide, j'ai refermé doucement la porte comme s'il y avait quelqu'un à ne surtout pas réveiller. La suivante était verrouillée, la troisième affichait "Ne pas déranger".
En regagnant ma chambre sur la pointe des pieds, j'ai croisé dans le couloir un garçon d'étage que j'ai défroqué. Planté contre le mur, le slip en bas des pieds, je me suis agenouillée et je l'ai avalé. Puis ma tête s'est dérobée à ses mains qui l'ensserraient ; je suis partie me recoucher sans même le remercier. Ma bouche était pleine et mes lèvres mouillées. Je me suis endormie, la tête et le corps vides, les draps étaient glacés et moi je grelottais...
Dormir, dormir encore pour s'empêcher de penser, jusqu'à ce que la prochaine nuit daigne enfin arriver.

4 octobre 2002

 

Up !

 

 

 

 

 

 

 

Elle a éteint sa chatte folle avec les doigts de son amant, forcément c'était bien plus drôle qu'avec sa main ou ses draps blancs. Droit au but elle l'a plaqué à sa fente dans une tape mouillée qui l'a enchanté. Elle a essayé tous les doigts un à un dans sa serrure : non, celui là ça n'va pas et celui-ci il est trop p'tit, ah en voilà un qui glisse bien mais le majeur... quel bonheur !
A se tripoter minette avec sa marionnette elle en a oublié le reste, une phalange par ici, l'index dans les plis, le pouce dans la bouche, le petit doigt en l'air ou perdu dans la mousse et l'annulaire... ben le doigt du marié, toujours prêt à déflorer, elle l'a mené sans façon vers la cueillette de son bouton.
Une araignée dans sa touffe, pattes écartées, lèvres enjambées, elle n'a pas pu s'empêcher de penser qu'il y avait encore cinq autres doigts à caser !

15 octobre 2002

Up !

 

 

 

 

 

  

Y'avait des jours où on avait assez de s'enchasser, se chevaucher, de s'acharner à s'écarter et pénétrer. Y'avait des jours où on était trop fatigués, trop essouflés, trop dilatés. Alors c'était chacun pour soi, côté à côte sur les draps, ou tête bêche c'était selon comment nous attérissions. Divine masturbation, mon poignet qui s'agite, sa main qui va et vient. En silence, yeux fermés. Chacun pour soi c'était bien. Et puis les soupirs montaient, les rythmes s'accéléraient. Nos bras accolés recevaient les secousses du voisin. Oh ! Oui, ça vient ! Je me frottais l'entre-cuisses comme une petite dévergondée, oubliant le type à côté qui était en train de s'astiquer. Nous n'avons jamais mieux jouit ensemble qu'en nous caressant l'entre-jambes.

Alors c'était chacun son tour, côte à côte sur les draps, sa main sur mon pubis, la mienne sur sa tige. A deux mains et sans la langue, ma bouche gourmande mordait au plus près. Son téton, c'était son péché mignon.

19 juillet 2002

 

Up !

 

 

 

 

 

 

Entre les vignes une gironde rouquine chipait du raisin pour étancher sa soif de sucre et de muscardine. Ses seins d'ivoire, il fallait le voir, pointaient sous son corsage comme deux pics sous un ciel d'orage.
Surprise en son festin, elle se redressa soudain, un grain entre les lèvres, une grappe à la main. Ne sachant que dire elle esquissa un sourire et laissa s'échapper le rubis millésimé de sa bouche fruitée. La pépite écarlate, glissant le long du cou, ne trouva meilleur écrin que l'orée de ses seins...

6 mai 2003

 

 

Up !

 

 

 

Une effrontée derrière la haie cherchait un endroit où pisser
Au coin du jardin elle s'accroupi, sa robe relevée entre ses mains
Les herbes folles lui chatouillaient la fente et un petit vent frais lui caressait la raie
Surprise, elle lançait des "ha !" et des "ho !" et, roulant des yeux, se trémoussa bientôt
S'agaçant le clito sur un brin d'herbe tendre, elle se soulagea tout de go
dans un jet droit et parfait qui éclaboussa un peu ses mollets
les parsemant de goutelettes dorées comme paillettes éparpillées...

12 septembre 2003

 

 

Up !

 

 

 

A la voir comme ça Marie n'est pas une personne que l'on pourrait qualifier de féminine. Les robes, les jupes, les décolletés affolants, non, ce n'est pas son truc. Jean's, larges pulls l'hiver ou chemises amples l'été, voilà comment elle passe la plupart de son temps, au grand désespoir de ses amants. Oh c'est bien une femme, aucun doute là dessus, à voir sa poitrine généreuse et sa croupe rebondie nul ne s'y tromperait. Elle a gardé un visage de petite fille, avec son nez mutin et son regard pétillant. C'est une femme un peu solitaire, réservée parfois, une femme qui n'aime pas les éclats. Elle n'est pas vilaine loin de là, mais le peu d'intérêt qu'elle semble porter à son aspect l'éloigne doucement des autres. La mode l'indiffère, elle ne fait rien pour plaire. Elle aime ça, elle en joue même. "Ah la la ! s'ils savaient !" Elle aime se dire qu'au moins, lorsque l'on va vers elle, c'est qu'on s'intéresse vraiment, qu'on veut savoir, pas parce qu'elle est une vitrine sexuelle. Non, pour voir, pour savoir, il faut oser entrer dans la boutique... Sans doute une manière de se rassurer...
Bref, Marie est une femme apparement quelconque, de celles que l'on croire tous les jours dans la rue sans jamais vraiment les voir.

Chez elle, lorsqu'elle est seule, elle vit nue. Elle aime déambuler dans la maison, se faisant surprendre par son reflet dans les grands miroirs, regardant son corps jouer aux ombres chinoises sur les murs comme s'il s'agissait de quelqu'un d'autre, une visiteuse impromptue qui s'amuserait à la suivre dans chacun de ses mouvements, un passe-muraille qui l'observerait dans le silence des murs blancs.
Souvent, lorsque les amants se font trop rares, elle se caresse nonchalamment. Tous les endroits sont bons, la nuit au creux du lit, le matin à la toilette, le soir dans les grands fauteuils noirs... Elle se donne alors les plus impudiques postures pour aller perdre ses mains sur sa peau, jouant de son corps comme pour un spectacle fait uniquement pour elle. Elle se faire rire à mimer les stars pornographiques en multiples poses indescentes, elle s'étire, elle s'écarte, s'ouvre, se ferme, se fait avide, éperdue, femelle dans ses délires étourdissants jusqu'à gémir de plaisir ou jusqu'à l'épuisement.
Souvent sa main s'égare presque malgré elle. Tandis qu'elle est en train de lire, d'écrire ou même d'avoir des discussions sérieuses au téléphone, elle se surprend à frôler du bout des doigts la chaleur de son intimité. Alors, comme prise en faute, elle suspend son geste, puis recommence à la manière d'une fillette entortillant ses couettes.
D'autres fois plus sérieuse, elle s'ausculte consciencieusement, traquant la moindre imperfection. Elle palpe ses seins comme le ferait un médecin, elle enveloppe et presse la chair moelleuse dans ses mains, tire sur les tétons pour s'assurer qu'ils se dressent bien. Elle fouille dans sa toison, tirant sur le mince duvet qu'elle autorise encore à son pubis, caressant l'arrondi de son sexe, la douceur de sa peau, là où elle est si lisse et parfaite. En inspectrice minutieuse elle cherche dans ses replis son bouton endormi, elle tire, décalotte, effleure, pince les lèvres, elle observe ses orifices comme si c'était la première fois, presque étonnée d'avoir en elle un tel paysage, ravie d'y voir le bombé d'un coquillage, rose, brun et miel.

Lorsqu'il faut sortir et enfin se rhabiller, Marie en omet volontiers la moitié. Peut-être une manière de prolonger ses instants d'intimité ? Qui sait...
C'est à même la peau qu'elle use ses jeans. Strings et culottes sont oubliés et sans manières elle déambule comme une petite effrontée. Cela la fait sourire, personne ne peut deviner, il n'y a qu'elle qui sait. Elle imagine les réflexions des hommes s'ils s'en apercevaient. "Mais à quoi bon ? Tu ne portes même pas de robe !" Ah si vous saviez ! Ce n'est pas pour vous que je le fais !
Un jour, elle a poussé le vice jusqu'à s'orner les seins de petits anneaux dorés. On aurait dit de petites bagues passées à ses tétons pointus qui les faisaient continuellement se dresser.
A certains moments, alors qu'elle s'y attend le moins, se savoir sans dessous la trouble et l'excite plus que tout. Elle se laisse aller à cette délicieuse langueur que rien ne trahit si ce n'est un léger rose ornant soudain ses joues. D'autres fois elle sourit intérieurement, elle se sent belle, pleine d'assurance, fière de son secret comme un cadeau qu'elle préparerait. Alors, la fille en jeans, celle que l'on voit chaque jour sans jamais y prêter attention, s'amuse à croiser votre regard en prenant l'air de dire "Viens chercher !"

Up !